AUTOUR DES CHARBONNAGES
- Centre culturel de Colfontaine
- 3 avr.
- 2 min de lecture


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Colfontaine et l’industrie minière.
Le Borinage houiller s’est caractérisé par une exploitation difficile donc peu rentable, qui peut être résumée comme suit : nécessité d’extraire à de grandes profondeurs, température élevée, forte pression des terrains avec césures multiples des failles, risques majeurs d’explosions (grisou) et d’inondations de galeries.
En outre, ces gisements à production généralement faible et aux réserves limitées se situaient dans une région sans vocation industrielle. La « bataille du charbon », entamée dès la fin de la guerre 39-45 se heurta rapidement à l’émergence d’autres sources d’énergie plus rentables et moins gourmandes en main d’œuvre : le déclin de l’exploitation charbonnière, amorcé des 1938, joint à la concurrence grandissante d’autres productions (gaz, pétrole, électricité, suivis peu après par l’essor des centrales nucléaires) signa le déclin généralisé de notre région.
Cette industrie s’est éteinte le 10 mai 1960, avec la fermeture du dernier site en activité : le Dix de Grisoeuil (rue de la Perche, à Pâturages).
Quelques témoignages de ce passé récent parsèment encore ci et là nos campagnes redevenues verdoyantes : quelques sites en ruine et dispersés : Marcasse, Vanneaux, et à proximité : Crachet (Frameries – devenu le P.A.S.S.) et Grand Hornu… ainsi que les nombreux terrils qui décorent notre environnement, tels les « volcans d’Auvergne », vestiges de forces venues d’en bas.
Nos charbonnages et terrils.
WASMES :
Le charbonnage de Bonne Espérance et son terril, dit « le Pachy ».
Coincé entre la rue Clémenceau et la rue des Groseilliers, ce puits, dit «n°8 de l’Escouffiaux», termina son activité en 1930. Ne subsistent que quelques bâtiments à vocation commerciale (l’Auberge de la Folie).
Des wagonnets venant du charbonnage franchissaient le pont au-dessus de la rue de la Jonquière (actuelle rue Clémenceau). Ils transportaient le charbon au triage qui se trouvait plus haut au pied du terril, là où se trouvent les installations d’un centre équestre.
Le 22 mars 1861, un coup de grisou fait 21 morts et blessés. En 1892, le puits fait 17 morts par la chute de la cage suite à un câble cassé.
Le mot « Pachy » (pachi ou pâchi) signifierait prairie, pâturages.
Explications paysagères lors de l’escalade du terril : on peut découvrir, au travers la végétation luxuriante, quelques vues sur les quatre points cardinaux de notre entité (vallée d’El’Wasmes, clochers de paroisses avoisinantes, vestiges du charbonnage de Bonne Espérance et de la Brasserie Centrale, Cense de la Court…). Dans les années 50, le terril accueillait un motocross bien connu dans la région.
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Le Musée de la Mine de Colfontaine, fondé dans les années 1970, préservait l'héritage de l'industrie minière qui a façonné la région. Le musée était aussi un lieu de formation pour les mineurs qui étaient trop jeunes pour aller sur le terrain.
Les visiteurs exploraient des expositions interactives et une mine reconstituée, découvrant la vie des mineurs et l'importance de cette industrie pour la communauté locale. Le musée organisait également des événements éducatifs, faisant revivre l'histoire de la région et honorant le travail des générations de mineurs. Après sa fermeture, certains bâtiments du musée sont devenus le centre culturel de Colfontaine.
Archives du Centre culturel de Colfontaine
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