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  • Photo du rédacteurCentre culturel de Colfontaine

G.

Dernière mise à jour : 8 févr.

Rue Garcia Lorca : Pâturages

Anciennement : rue de Colfontaine



Garcia Lorca (1898-1936), poète et écrivain espagnol, artiste accompli, il est également reconnu pour ses peintures ou ses musiques inspirées du folklore gitan. Arrêté aux premiers jours de la guerre civile, il fut fusillé par la garde franquiste.

Impressions et Paysages (poésie) ; Noces de sang (théâtre)


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Avenue Germinal : Pâturages


Germinal est un roman d'Emile Zola publié en 1885. Fait référence au passé minier de la région.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Ruelle Gillot : Wasmes

Probablement un sobriquet (ou spot) couramment utilisé au XVIIIème siècle, venant de Gilles.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Ruelle du Giquebon : Wasmes


Dans cette ruelle, il y aurait eu un café et si le cafetier n'avait pas assez de monnaie, il laissait une "gique de bon" au consommateur ce qui signifiait un bon à valoir pour une prochaine occasion. (gique = un sou)


Photographe : Pol Bohems

Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue E. Gobert : Pâturages


Nom donné en hommage à la Brasserie Gobert de Pâturages.


Photographe : Pol Bohems

DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 52.



Rue de Gorcy : Pâturages

En 1832, Jean-Joseph Labbé construit un premier haut fourneau à Gorcy qui est une commune française située en région Lorraine.




Ruelle du Gouffre : Wasmes


A cet endroit, se trouve un dénivellement du ruisseau (chute d'eau) qui aurait probablement donné le nom de Gouffre.

Le ruisseau d'El'Wasmes passe sous la rue Clémenceau - Place de Wasmes - rue Schweitzer et ruelle du Gouffre.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Sentier du Grand Bouillon : Wasmes


Tire aussi son nom d’une veine de charbon qui traverse Quaregnon, Pâturages et Wasmes et était déjà connue à la fin du 16e siècle. Cette veine, comme beaucoup d’autres, dépendait soit de la juridiction du Chapitre de Sainte-Waudru, soit de celle de la seigneurie de l’Abbaye de Saint-Ghislain.

Ce sont d’abord des bandes de maîtres charbonniers locaux qui exploiteront cette veine, cédant peu à peu la place à des Compagnies par actions mieux structurées. La Société du Grand Bouillon est officiellement créée en 1788 par une association de 5 personnes dont 4 étaient originaires de Saint Quentin. Vers 1809, Grand Bouillon absorbe la concession immédiatement contiguë exploitée par la Société de Roinge.

En 1816, De Gorge rachète le Grand Bouillon qui sous son impulsion, reprendra vie vers 1820 et entrera dans une nouvelle période active, au moins jusqu’en 1840. Par après, ses activités déclinent et la Société du Grand Hornu le cédera en octobre 1873 à la S.A. des Charbonnages du Bois de Colfontaine Wasmes. Il passera ensuite dans les mains de la Société anonyme des Charbonnages du Borinage central. Le Grand Bouillon fermera en 1921.


Photographe : Pol Bohems

Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue du Grand Passage : Pâturages.

Anciennement rue Pierre Dieu.



Pâturages doit son nom à sa fonction première, c’est à dire, celle de terre de pâture, vestige des communs pasturages.

Les Passes est un quartier du Cul du Qu’vau (Pâturages), à proximité du Bois de Colfontaine. C’était l’endroit par où « passait » le bétail que l’on amenait des bouveries (étables à bœufs) – d’où le nom du village La Bouverie – pour paître dans les pâturages qui dépendaient de la seigneurie de Quaregnon, avant que Pâturages ne devienne une entité communale à part entière à la fin du 17ème siècle. La plus longue rue de Pâturages, qui va de La Bouverie à Wasmes, porte le nom de « rue du Grand Passage ».


DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 36.



Rue Grande : Pâturages


Dans cette rue se trouvait la plus grande brasserie de notre commune qui est la célèbre « brasserie- malterie Tillier »

Après avoir acheté la propriété, l’architecte Achille Tillier dessine les plans et fait construire une brasserie malterie qu’il inaugure en 1882.

La spécialité principale sera la fabrication du stout, le célèbre « extra stout », mais aussi de la « Blanche ».



À sa mort, en 1916, ses trois fils lui succèdent et la brasserie se dénomme « Brasserie Tillier Frères ».

Les activités seront totalement perturbées jusqu’après la guerre étant donné l’occupation de la propriété par l’armée allemande laquelle confisque les cuves en cuivre.

En 1940, l’armée française occupe les lieux et occasionne quelques dégâts.

Willier Tillier, maître brasseur depuis 1932 et petit-fils du fondateur, fut prisonnier de guerre pendant 5 ans en Allemagne.

À son retour, il repartit à zéro avec ce qui pouvait encore un peu fonctionner, mais cette fois, il n’y eut pas de dommage de guerre !

En 1947, l’entreprise se dénomme « Brasserie Willy Tillier » mais les frais de réparation furent trop importants pour tout rénover et, en 1950, la fabrication des bières dut être arrêtée définitivement.


DEGOUYS Jacques – Qui était « Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 51 à 52.



Ruelle Grégoire : Wasmes


Cette ruelle porterait le nom d'un de ses habitants. Actuellement, des taudis ont été détruits dans le bas de cette ruelle pour en faire un parking.


Photographe : Pol Bohems

Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue de Grisoeul : Pâturages


Fond de Grisoeul : nom d’une veine de charbon.

Les charbonnages du fond de Grisoeul : appellation remontant au XVIème siècle. Le fief de Glisuelle (grisoeul est l’altération du nom) était tenu par la cour féodale du Hainaut. Fait curieux, ce fief ne comportait aucune terre. Un document du XVIIIème siècle fait apparaître que cette seigneurie ne consistait essentiellement qu’en droit de « cens ». Le seigneur avait le droit d’ouvrir des fosses à charbon de terre, c’est donc l’origine du charbonnage, un des derniers en activité au Borinage.


AUDIN Alain et CAMBIER Charles - De Fénelon à Bosquetia. Histoires, Légendes et Figures des pays de Colfontaine, Frameries et Quevy, Editeur Louis Musin, pp 202.





Sentier du Grisou : Wasmes

Photographe : Pol Bohems



Sentier montant vers le Terril du Pachy, ainsi nommé à cause des dégagements naturels de ce gaz qui servait de combustible dans certaines maisons du sentier.

Dans les années '30, plusieurs explosions furent recensées causant des dégâts humains et matériels importants.

Les maisons sises au début du Sentier du Grisou ont été détruites, fin 1968, jugées dangereuses : le grisou y affleurait au sol et était même domestiqué par certains habitants de ce sentier.

Le grisou est l'une des formes de carbone fossile. Il se distingue du gaz naturel par sa composition et sa formation. Il est composé à plus de 90 % de méthane. Ce gaz invisible et inodore se dégage des couches de charbon et des terrains encaissant lors de leur exploitation.

Le grisou devient dangereux car le mélange air-grisou est très explosif.

Très redoutées des mineurs, les explosions, appelées « coups de grisou », ont causé de nombreuses victimes dans les mines profondes du monde entier.



(...) Le grisou…les terrains houillers en sont imprégnés, on constate son dégagement pendant de nombreuses années à la surface en différents points de la localité. Il suffisait d’enfoncer sa canne de quelques décimètres dans le sol des jardins des rues de Montleville et de la Joncquière pour obtenir un jet de gaz qu’on enflammait avec une allumette. Des particuliers ont eu pendant longtemps des bouches de gaz naturel, capté à domicile et dont il se servaient pour leurs besoins culinaires (...).


DELACROIX Léonard – Wasmes dans les temps passées son histoire de Gilles de Chin et du dragon son sanctuaire de Notre-Dame, Wasmes 1895, pp 69-70.



Ruelle du Gros : Wasmes


El’ Gros : ce nom provient probablement d’un sobriquet (spots) couramment utilisé au

XVIII ième siècle.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue de la Grosse Tiette : Wasmes


Souvenir de l'enseigne d'un cabaret situé à ce carrefour et était « El gross’Tiette » situé au carrefour du Sentier du Calvaire.

Ce nom provient probablement d’un sobriquet (« spot » en borain) couramment utilisé au XVIIIème siècle.


Photographe : Pol Bohems

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