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  • Photo du rédacteurCentre culturel de Colfontaine

F.

Dernière mise à jour : 6 févr.

Place : Wasmes


Elisée Fauvieau (né le 9 mars 1852 et décédé le 26 novembre 1905 à Wasmes) est l'un des principaux fondateurs du Parti Ouvrier Belge dans le Borinage.

Issu d'une famille de mineurs protestants de Wasmes, il est victime d'un accident du travail en 1868 et obtient une pension d'invalidité.

Partisan de la ligne modérée du P.O.B. contre Alfred Defuisseaux, il fait dissidence en 1904.

Elisée Fauvieau est élu conseiller provincial, plusieurs fois échevin de Wasmes de 1896 jusqu’à sa mort en 1905.




Cité Fauvieau : Wasmes

Avenue Fénélon : Pâturages


Anciennement chemin de la Belle Maison (maison Fénélon).


Ancienne corderie pour la mine situé l'avenue Fénelon









" Fénelon fait la connaissance de ce domaine dont il a l’administration ; il goûte le charme pittoresque de ce bois ; il s’apitoie sur le sort misérable des populations boraines ; des protestants existent encore au Borinage qui est infesté de jansénisme ; il voit un rôle important à jouer dans cette partie de son diocèse, et s’efforce d’en ramener la population dans le giron de l’église romaine.

Pour l’exploitation du « Bos l’vêque », il crée un chemin en prenant, à bail emphytéotique, des terrains intercommunaux : c’était l’avenue de la Belle Maison [auj. avenue Fénelon] qui va permettre au charroi de transporter aisément, par la rue des Vaches, les chênes de Colfontaine aux bateaux de la Haine qui les conduiront vers les Flandres et la France.

Sur les plans de l’illustre architecte Mansart, il édifie à l’orée du bois la « Belle Maison » qui lui servira d’asile lorsqu’il sera dans le Borinage. Après la bataille de Malplaquet (11 sept. 1709) il y soigne les blessés des armées de Boufflers et Villars. "



DEGOUYS Jacques – Qui était «Marie Boulette » ? Colfontaineries L’affaire des boulettes de Wasmes, Belgique, pp 41.



Rue Ferrer : Wasmes

Anciennement : Rue des Capucins.


Le nom de cette rue est peut-être lié à celui de l'anarchiste espagnol Francisco Ferrer Guardia (Alella 1859 - Barcelone 1909).

Fondateur d'une école laïque rationaliste, il publia des ouvrages pédagogiques et devint le chef du mouvement anticlérical. Rendu responsable des émeutes de juillet 1909 à Barcelone, il y fut fusillé.

Francisco FERRER (1859-1909) :Anarchiste et pédagogue espagnol (Alella 1859-Barcelone 1909).

Évoluant très jeune vers la franc-maçonnerie et la libre pensée, il participe à des mouvements sociaux et crée une bibliothèque circulante. Il doit alors s'enfuir à Paris avec sa famille (1886). Il y rencontre les principales figures du mouvement libertaire européen et est secrétaire de Ruiz Zorrilla (1885-1895). Grâce à la fortune d'une sympathisante de ses idées, il fonde l'École moderne à Barcelone (1901). En 1908, il n'y a pas moins de dix de ces écoles à Barcelone ; d'autres s'établissent dans le reste de l'Espagne. L'école moderne est une école primaire mixte, « rationnelle et scientifique », non religieuse, centrée sur la liberté des déplacements de l'enfant, l'absence de compétition directe et d'examens, l'éducation physique et sexuelle. Les parents la financent, proportionnellement à leurs revenus. Elle inspirera Céleste Freinet. Dès le départ, Francisco Ferrer Guardia double l'École moderne d'une maison d'édition populaire, en collaboration avec Elisée Reclus. Il lance à Bruxelles (1908) l'École rénovée, qui deviendra la revue de la ligue européenne pour « l'éducation intégrale » et qui réunira à la fois des socialistes libertaires et les propagandistes de l'éducation nouvelle sur le terrain éducatif et pédagogique. Ferrer, qui critique vivement l'école officielle et la monarchie espagnoles, est l'objet d'un retentissant procès et doit s'exiler à Londres. Rentré à Barcelone pendant l'insurrection contre l'expédition militaire espagnole au Maroc (1909), il en est rendu idéologiquement responsable, est arrêté, sommairement jugé et fusillé. Son procès sera révisé (1911) et sa condamnation reconnue erronée (1912).




Rue des Ferronniers : Pâturages


Ferronnier d'art, serrurier ou métallier hautement qualifié, capable de concevoir et d'exécuter des pièces (pentures, grilles, rampes et balcons métalliques, etc.) présentant une recherche artistique.


Photographe : Pol Bohems



Rue du Fief : Pâturages


En 1844, sur base d’une ancienne concession, fut créé lecharbonnage du Fief de Lambrechies. Le puits était situé rue de Lambrechies à la limite entre Pâturages et le sud de Quaregnon.

Vers 1920, le fief formait une concession de 142 hectares et produisait annuellement ~100.000 tonnes de houille ; depuis son célèbre et meurtrier accident de 1934, la fosse est restée inexploitée avec ses emmurés.




Rue de Flandre : Pâturages

Cette rue serait née lors de travaux réalisés sous Léopold Ier qui était alors Duc de Flandre.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue de Flénu : Pâturages

Ancienne propriété des chanoinesses de sainte Waudru à Mons, le territoire flénusien a toujours oscillé entre Quaregnon et Jemappes. En 1870, Flénu devenait une commune autonome pour se fondre avec Jemappes en 1971, puis avec Mons en 1977.



Font aux Charmes

Chemin reliant dans le bois la Tour du Lait Buré au Rond le Grand

« Fontaine » aux charmes est sans doute le nom d’origine.

Le charme est un arbre qui supporte très bien l’ombre et que l’on trouve en sous étage.


Archives du Centre culturel de Colfontaine



Rue Fosse du Bois : Pâturages


Fosse : idiome régional spécifique à la région Nord-Picardie, qui désigne un puits de mine de charbon.

C'est l'ensemble des installations de surface et des travaux du fond rattachés à un puits d'extraction d'une mine de charbon.


Photographe : Pol Bohems




Rue de la Fourche : Pâturages

Vient certainement de la fourche patibulaire qui était un gibet.

Potence pour les condamnés à la pendaison ; lieu où est installée cette potence ; peine de la pendaison.

Fourches patibulaires où l'on exposait les cadavres des suppliciés.


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